Le cri de la terre.

Ce projet est un travail sur la prise de conscience de la finitude de la terre hors du temps, une promenade dans le sud de la France près de la Petite Camargue.
Les changements structurels affectent nos campagnes, une prise de conscience qui ne date pas du Moyen-Âge. Les agriculteurs souffrent des dérèglements climatiques, les voies ferrées sont abandonnées et le balisage des chemins de GR est confus.
Je réactualise le projet de Depardon, qui a arpenté les régions reculées de France avec une vision plus sombre. C'est un peu une vision de fin du monde, proche d'une vision tragique de la photographie, faite de cycles, d'abandons, de catastrophes. A la japonaise comme Naoya Hatakeyama, l'homme joue avec la nature, oubliant les conséquences tragiques de ses gestes répétés de destruction.

Approche :
Le choix des couleurs grises réduit l'image à des seuils de visibilité qui réaffirment la nature optique du médium, donnant une vision "apocalyptique".